2023-04-26
243, Buseoksa-gil, Buseok-myeon, Seosan-si, Chungcheongnam-do
+82-41-662-3824
Situé sur le mont Dobisan à Seosan, Chungcheongnam-do, le temple Buseoksa a été construit durant l’ère Silla. Le temple a été construit par le grand moine Uisang en 677, la 17éme année du roi Munmu de Silla, et a été reconstruit plus tard par le grand moine Muhak pendant la dynastie Joseon.
2025-09-02
25-15, Haegok-ro, Cheoin-gu, Yongin-si, Gyeonggi-do
+82-31-332-2472
Le temple Waujeongsa a été inauguré en 1970 par le moine Kim Hae-Geum. Etant lui-même réfugié, il a fondé ce temple avec pour souhait la réunification du Nord et du Sud. C'est ici-même que l’Ordre Coréen du Bouddhisme du Nirvana fut créé, le temple reçoit à ce titre un grand nombre de visiteurs coréens et étrangers. On y trouve plus de 3 000 statues bouddhistes, parmi lesquelles la Buldu (la partie supérieure de la statue bouddhiste) placée à l’entrée, et la Wabul (statue de Bouddha alongée) située au milieu de la montagne. La Buldu mesure 8 mètres de haut et c’est la plus grande de ce genre. La Wabul est constituée de bois de genévrier indonésien et mesure 3 mètres de haut et 12 mètres de long. Elle a été enregistrée dans le Guiness des Records comme étant la plus grande statue de bois bouddhiste au monde.
Le temple possède également cinq Dhyani Bouddhas (bouddhas de méditation) faits de 30 tonnes de cuivre dont la fabrication a nécessité 10 ans. On y trouve également la Cloche de l’Unification de 12 tonnes (qui a sonné pendant les Jeux Olympiques de Séoul en 1988) et une statue de bronze de Bouddha assis en tailleur, la plus grande de tout le pays. A ne pas manquer non plus, l’unique Sakyamuni Bulgohangsang. Située à côté des escaliers du Hall du Nirvana, la Pagode de l’Unification est fabriquée avec des pierres apportées par les visiteurs venus de divers lieux saints partout dans le monde. Ainsi, la pagode est en perpétuelle construction. Au sein du temple Waujongsa, en guise de prière pour la paix dans le monde, on peut contempler une grande série de statues bouddhistes venues de nombreux pays, comme l’Inde, Myanmar, le Sri Lanka, la Chine et la Thailande, permettant aux visiteurs de découvrir les différentes cultures bouddhistes du monde d’un seul coup d’oeil.
Le temple Waujeongsa abrite plus de 3 000 statues de Bouddha venues d’Inde, de Birmanie, du Sri Lanka, de Chine, de Thaïlande et d’autres pays, offrant ainsi un panorama unique des cultures bouddhiques du monde entier. Ce pavillon des « Dix mille Bouddhas » (Manbuljeon) exprime un vœu de paix universelle. Le temple renferme également les Trois Joyaux du bouddhisme (le Bouddha, le Dharma et la Communauté monastique). On y conserve notamment des reliques corporelles authentiques du Bouddha (sarira) provenant d’Inde, du Sri Lanka et de Birmanie, ainsi que le Tipitaka en pali et des écritures en sanskrit.
2020-04-02
118, Changuimun-ro, Jongno-gu, Seoul
+82-2-2148-1822
Changuimun a souvent été appelé Jahamun. C’était l’un des quatre petits portails du Nord entourant la ville fortifiée de Séoul au temps de la dynastie Joseon. A cause de la fermeture de Sukjeongmun, l’une de ces quatre portes, Changuimun au Nord est devenue très populaire, tant et si bien que les gens l’appelaient « la Porte du Nord ». C’est également la seule porte parmi les quatre à avoir conservé son état d’origine. Malgré ses petites dimensions (moins de 50 m²), son aspect est solide et robuste. Alors que Dongsomun, une autre des quatre portes, est décorée de phénix, Changuimun est ornée d’un poulet de bois entre ses chevrons. Comme le poulet était supposé être le pire ennemi du mille-pattes, le gens croyaient qu’un poulet de bois permettraient de surmonter l’influence néfaste du mille-pattes.
2020-06-18
21-18, Jeongdong-gil, Jung-gu, Seoul-si
+82-2-3396-5882
La légation russe a été bâtie dans le style de la renaissance en 1890. C’est l’architecte russe A. J. Scredin Sabatine qui en a conçu la structure. En 1895, à l’époque de la dynastie Joseon, a eu lieu l’incident de Eulmisabyeon, pendant lequel le Japon a fait une démonstration de force. Alors que des luttes de pouvoir éclataient entre le Japon, la Chine, la Russie et d’autres puissances, l’Impératrice Myeongseong-hwanghu émergeait en tant que personnalité forte de la Corée. Elle était considérée comme une menace par le Ministre japonais Miura Goro, qui a donc ordonné son assassinat. Après avoir appris la nouvelle de l’assassinat de l’Impératrice, le roi Gojong et le prince héritier ont trouvé refuge dans l’ambassade russe pendant un an.
Après 1945, l’Union Sovétique a réinvesti l’ambassade, jusqu’à ce qu’elle soit presque entièrement détruite durant un incendie pendant la Guerre de Corée (1950-1953). Les seules parties rescapées sont la tour et les sous-sols. Le bâtiment a été restauré dans son état actuel en 1973 et c’est à présent un jardin public très apprécié.
2024-12-18
41-11, Jeongdong-gil, Jung-gu, Seoul-si
+82-2-752-7525
Le Hall Jungmyeongjeon est situé à côté du théâtre Chongdong. On peut y accéder facilement en longeant le mur de pierre du Palais Deoksugung. Ce bâtiment de trois niveaux de style occidental, conçu par l’architexte russe Seredin Sabatin, a accueilli la bibliothèque impériale entre 1897 et 1901. Il était connu à l’origine sous le nom de Suokheon.
Après l’incendie du Palais Deoksugung, le Hall Jungmyeongjeon est devenu le bureau principal de l’empereur Gojong pour y discuter des affaires nationales et y accueillir les dignitaires étrangers. Ce bâtiment a également été le témoin des heures les plus tragiques de l’histoire, avec la signature de l’infâme traité de Eulsa, instaurant le protectorat entre le Japon et la Corée.
Le Hall Jungmyeongjeon se trouvait à l’origine dans l’enceinte du Palais Deoksugung, mais il a été ensuite séparé du palais lorsqu’un mur de pierre a été construit entre les deux. Il présente un style architectural coréen moderne, mais malheureusement, il a perdu une grande partie de sa structure originale à l’exception de son extérieur à cause d’un incendie en 1925. Après la libération du joug japonais le 15 août 1945, le Hall Jungmyeongjeon a eu différents usages. En septembre 2006, la propriété du Hall Jungmyeongjeon est passée à l’Administration des Biens Culturels, et il a été classifié comme appartenant au Palais Deoksugung en tant que Site Historique n° 124 en février 2007.
2020-03-31
508-1, Munbal-ri, Gyoha-eup, Paju-si, Gyeonggi-do
+82-2-760-1472
SkinAnniversary Beauty Town (ville de beauté) est un complexe de beauté offrant aux visiteurs une chance d’expérimenter les différentes facettes de la culture de la beauté coréenne. C’est le complexe de beauté le plus grand au monde bénéficiant d’une superficie impressionnante de 15km ² et une capacité de 2 000 clients. Les clients peuvent prendre part à de nombreuses activités de soin de beauté à des prix abordables incluant des traitements coréens de la peau et du maquillage de style Hallyu. Il y a également une galerie d’art pour faire le plein d’astuces, une zone photo et un restaurant de style buffet rempli de nourriture bonne pour la peau.
2020-04-28
247, Bukgok-ri, Myeongho-myeon, Bonghwa-gun, Gyeongsangbuk-do
+82-54-672-1446
Situé dans le parc provincial du mont Cheongnyangsan, le temple Cheongnyangsa a été bâti par le grand moine Wonhyo en 663, durant la 3ème année du règne du roi Munmu à l’époque de la dynastie Silla. D’après les principes du feng shui, c’est un site idéal pour y construire un temple, avec douze pics montagneux entourant le temple comme les pétales d’une fleur de lotus.
Le temple abrite deux précieuses reliques historiques : l’une d’entre elles est la planche du Yuribojeon sur laquelle le roi Gongmin de Goryeo a écrit, et l’autre est le Jibul. Le Yuribojeon est le bâtiment accueillant le Yaksa-yorae-bul (la statue du Bouddha de la médecine), et le Jibul est une statue de Bouddha en papier, peinte avec de l’or.
Derrière le temple se trouve le pic Bosalbong, qui fait face au mont Cheongnyangsan. Marchez pendant 30 minutes le long du sentier de promenade et vous arriverez à Eungjinjeon, un ermitage doté d’une vue magnifique, où le grand moine Wonhyo a autrefois résidé. Derrière Eungjinjeon se trouve le pic de Geumtapbong surplombant des falaises escarpées. Le nom du pic, qui signfie « pagode d’or » en coréen, a été choisi car il ressemble à une pagode à neuf niveaux dont la base est entourée de pins. En automne, les teintes magnifiques de rouge, de doré et d’orange des érables forment une vue splendide.
2021-01-21
916, Madeul-ro, Dobong-gu, Seoul
+82-2-954-0031
Entre les montagnes Dobongsan et Suraksan (nord de Séoul), un jardin botanique spécial a ouvert ses portes au public : le jardin d’iris de Séoul ( jardin botanique de Séoul). Le jardin (de 52 417 m² de superficie) bénéficie d’un large éventail d’iris, une des plus belles fleurs, et est composé de différentes zones à thème comme « le jardin d’iris », « le jardin de plantes médicinales » et le « parc de zone d’eau ».
Au jardin d’iris, 130 espèces d’iris (300 000 plantes individuelles) sont en exposition sur une parcelle de terre de 15 000 m². Les espèces incluent l’iris jaune, , iris setosa, iris pallasii et iris domestica et chacune dispose de sa propre couleur brillante et une forme délicate.
Le jardin de plante médicinal abrite 70 espèces différentes (130 000 plantes) de plantes médicinales, qui permettent aux visiteurs de voir la large sélection de plantes disponibles dans le pays.
Le parc de zone humide présente 70 000 plantes aquatiques et dispose d’un pont observatoire à partir duquel les visiteurs peuvent voir et apprendre sur la diversité des plantes aquatiques.
L’observatoire Cheonu dans le jardin offre aux visiteurs un lieu où profiter de la beauté du paysage. La forêt voisine a une aire de repos pour les visiteurs ainsi qu’un centre d’opérations pour les programmes d’éducation écologique du parc .
Les iris fleurissent de mai à juin chaque année, mais sont également également un spectacle à voir durant les mois et donne une forme délicate à leurs pétales.
2022-12-21
2, Hantaengro, Baegam-myeon, Cheoin-gu, Yongin-si, Gyeonggi-do
Le jardin botanique de Hantaek, situé à Oksan-ri, Baekam-myeon, Yongin-si, Gyeonggi-do, se divise en un Jardin de l’Est et un Jardin de l’Ouest. Le Jardin de l’Est est composé de 25 jardins aux thèmes uniques étendus sur une surface de plus de 230 m². Le Jardin de l’Ouest constitue un habitat naturel à des fins de recherche et de conservation, et il n’est pas ouvert au public.
Le jardin botanique de Hantaek organise de nombreux festivals, manifestations, programmes éducatifs et autres activités, tout en entretenant 9 000 espèces différentes de fleurs dans un environnement propre et naturel. Le jardin propose enfin des restaurants coréens, une boutique de souvenirs et une boutique de plantes.
2025-10-23
73, Jingwan-gil, Eunpyeong-gu, Seoul-si
+82-2-359-8410
Le temple Jingwansa, relevant de l’Ordre Jogye du bouddhisme coréen, est depuis longtemps considéré comme l’un des quatre grands temples de la région de Séoul, autrefois désigné par l’expression « à l’ouest, Jingwansa (西津寬) ». Selon le Goryeosa et le Yeoam Jeonseo, Jingwansa succède au temple Sinhyeolsa. Il fut fondé en 1010, lorsque Hyeonjong de Goryeo, alors prince Dae-Ryangwon, exprima sa gratitude envers le maître Jingwan qui l’avait aidé dans le processus de succession royale.
En 1090, le roi Seonjong effectua une visite au temple et organisa une cérémonie en l’honneur de cinq cents arhats (Obaek Nahanjae). Par la suite, plusieurs souverains vinrent s’y recueillir et offrirent divers biens, élevant Jingwansa au rang de temple national. En 1397, le roi Taejo de Joseon y fit construire un sanctuaire aquatique (Suryuksa) afin d’y célébrer un rituel d’État (Suryukjae). En 1442, le roi Sejong y établit une salle de lecture (Sagadeokseodang) et y envoya les lettrés de l’Académie royale (Jiphyeonjeon) pour mener secrètement des recherches sur le Hangeul.
Le temple fut presque entièrement détruit lors de la guerre de Corée (1950-1953), ne conservant que trois pavillons – le Nahanjeon, le Chilseonggak et le Dokseongjeon. Grâce aux efforts de la nonne Vénérable Choi Jingwan, abbesse nommée en 1963, l’ancien complexe fut restauré.
En 2009, lors des travaux de restauration du pavillon Chilseonggak, furent découverts un drapeau coréen (Taegeukgi) et des exemplaires du Doknip Sinmun (Journal de l’indépendance), que l’on pense avoir été cachés par le moine résistant Baek Chowol, confirmant ainsi le rôle du temple comme base du mouvement indépendantiste. En 2013, le « rituel d’État Suryukjae du temple Jingwansa » fut inscrit comme patrimoine culturel immatériel national n°126.
Depuis sa nomination en 2006, le Vénérable Gyeho a supervisé la construction d’un centre de séjours spirituels (templestay), d’un centre de gastronomie bouddhique et d’un centre de culture traditionnelle, affirmant ainsi le rôle du temple comme haut lieu d’histoire, de culture et de propagation du bouddhisme. Le temple aspire à devenir un « jardin de l’esprit » qui transmet le bonheur à tous, au-delà des religions et des cultures.